20 000 pages de nouveaux dossiers Epstein révélées

Les démocrates affirment que les courriels soulèvent de nouvelles questions sur les associations passées de M. Trump et sur ce qu’il aurait pu savoir.

Les courriels comprenaient plus de 100 références à Donald Trump, sans toutefois que des courriels de type « gotcha » ne l’impliquent directement dans des crimes sexuels.

Un courriel cite Trump comme « le chien qui n’a pas aboyé », tandis qu’un autre courriel adressé à Michael Wolff de CNN décrit la façon dont Epstein pensait que Trump réagirait aux questions qui lui seraient posées.

Un autre courriel indique que M. Trump « savait pour les filles », concernant le débauchage par M. Maxwell de jeunes employées de Mar-A-Lago.

Les démocrates affirment que ces courriels renforcent leurs arguments en faveur de la publication des dossiers Epstein et qu’ils constituent une preuve supplémentaire que la Maison Blanche couvre le comportement criminel de Donald Trump.

La Maison Blanche rejette la publication en la qualifiant de « diffamation » à motivation politique. La secrétaire de presse Karoline Leavitt a déclaré que les démocrates « ont sélectivement divulgué des courriels aux médias libéraux afin de créer un faux récit pour diffamer le président Trump », et que le président Trump a expulsé Jeffrey Epstein de son club il y a des décennies pour avoir été un sale type pour ses employées, y compris Virginia Giuffre, l’une des victimes qui a témoigné contre Epstein et Maxwell.

Bien que ces documents n’impliquent pas réellement Donald Trump dans des actes criminels directs, ils s’inscrivent dans une longue série de documents établissant un lien entre Donald Trump et Jeffrey Epstein.

Donald Trump a fait volte-face concernant sa relation avec Epstein, passant de « l’un de ses amis les plus proches » à quelqu’un « que je n’ai jamais vraiment beaucoup aimé »