
A-t-on dépassé le point de non retour aux USA?
Une idée incendiaire

Dans une Amérique secouée par l’assassinat de Charlie Kirk et traversée par une polarisation politique extrême, la députée républicaine Marjorie Taylor Greene a remis sur la table une idée incendiaire: un «divorce national».
Un véritable séisme

L’assassinat de Charlie Kirk, figure médiatique conservatrice, a provoqué un véritable séisme dans la politique américaine.
Les divisions politiques

Ce drame perpétré lors d’un rassemblement universitaire, a renforcé les divisions politiques déjà béantes entre républicains et démocrates.
Un point critique

C’est dans ce climat de deuil et de colère, où la polarisation atteint un point critique, que la représentante républicaine controversée Marjorie Taylor Greene voit une seule issue: un divorce national.
États rouges et États bleus

En prônant une séparation entre États rouges et États bleus, Marjorie Taylor Greene réactive le spectre d’une fracture nationale.
La base conservatrice

Ses propos, jugés provocateurs et dangereux par nombre d’élus, résonnent pourtant auprès d’une partie de la base conservatrice, galvanisée par un climat de tension inédit après l’assassinat de l’un de ses héros.
Une cohabitation impossible

C’est dans ce contexte que Marjorie Taylor Greene, élue républicaine de Géorgie, a ravivé un concept qu’elle martèle depuis plusieurs années. Elle présente cette rupture comme la seule issue à une cohabitation devenue, selon elle, impossible entre États républicains et démocrates.
Le gouvernement fédéral

En 2023, Greene avait déjà écrit: «Nous avons besoin d’un divorce national. Nous devons séparer les États républicains des États démocrates et réduire le gouvernement fédéral. Tous ceux à qui je parle le disent.»
Un divorce pacifique

Ces propos trouvent aujourd’hui une résonance particulière dans l’émotion suscitée par la mort de Kirk et dans la colère d’une partie de la droite américaine. Sans détour, elle a déclaré: «Il n’y a plus rien à discuter avec la gauche… Pour être honnête, je veux un divorce national pacifique.»
La seule solution

En évoquant le cas de Charlie Kirk, elle a voulu démontrer que, selon elle, cette démarche est la seule solution envisageable: «Ils ont assassiné notre gentil garçon qui leur parlait pacifiquement et débattait d’idées.»
Influenceurs et commentateurs conservateur

Si Taylor Greene affirme que «Tout le monde à qui je parle dit ça», la réalité est différente: la plupart des responsables républicains refusent d’endosser l’idée d’un «divorce national». Les rares appuis proviennent surtout d’influenceurs et de commentateurs conservateurs, sans véritable traduction institutionnelle.
Une vague de critiques

Sa déclaration a néanmoins suscité une vague de critiques. Des républicains modérés comme Mitt Romney, Liz Cheney ou encore le gouverneur de l’Utah Spencer Cox, qui, dès 2023, avait fustigé la rhétorique «destructive» et dangereuse de Taylor Greene: «Cette rhétorique est destructrice, erronée et, honnêtement, diabolique. Nous n’avons pas besoin de divorcer, nous avons besoin d’une thérapie de couple.»
Une autre voie

Après l’assassinat de Charlie Kirk en Utah, le gouverneur Spencer Cox a renouvelé son appel à l’unité, invitant les Américains à emprunter une «autre voie» pour dépasser la haine politique, à trouver une «sortie de route» pour sortir de l’hostilité croissante, et a dénoncé le rôle toxique des réseaux sociaux, qu’il a qualifiés de «cancer de notre société».
Les réseaux sociaux

«Il nous faut trouver une autre solution. Nous devons trouver une issue à cette hostilité croissante», a déclaré Cox dans ses nombreuses interventions depuis l’assassinat de Kirk, en insistant également sur l’effet dévastateur des réseaux sociaux dans la diffusion de la haine: «Les réseaux sociaux sont devenus, à bien des égards, un cancer pour notre société.»
Une guerre culturelle

L’assassinat de Charlie Kirk accentue l’image d’une Amérique enfermée dans une guerre culturelle sans fin. Dans ce climat où la droite radicalise son discours et où la gauche dénonce une instrumentalisation cynique, la proposition de Marjorie Taylor Greene d’un «divorce national» apparaît comme le prolongement extrême de ces fractures, nourrie par une atmosphère de deuil, de colère et de méfiance généralisée.