
Alors que Donald Trump effectuait une tournée au Moyen-Orient marquée par des accords colossaux, dont un contrat de 142 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite pour des armements et un engagement de 1 400 milliards sur dix ans avec les Émirats pour des infrastructures en IA, le Qatar lui offrait en parallèle un jet privé ultra-luxueux d’une valeur de 400 millions de dollars, suscitant la controverse.
Elon Musk tried to derail a major artificial intelligence infrastructure deal in the Middle East after learning that his startup, xAI, would be excluded from the initiative, CNBC has confirmed.
Plus discret, Elon Musk accompagnait le président dans l’ombre, profitant de l’occasion pour nouer ses propres alliances et tenter de décrocher des accords stratégiques pour ses entreprises comme Starlink, Tesla, xAI et X.

Avant le retour de Donald Trump à la présidence en 2025, les relations entre Elon Musk et le Moyen-Orient étaient plutôt tendues. Même si des fonds saoudiens avaient investi dans Tesla et X, des frictions persistaient, notamment à cause de l’affaire Khashoggi, des désaccords sur la liberté d’expression et des critiques de Musk envers certains régimes de la région.
Depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche, les relations de Musk avec le Golfe se sont renforcées. En avril 2025, juste avant la tournée au Moyen-Orient, xAI a racheté X dans un accord de 33 milliards de dollars, soutenu financièrement par Kingdom Holding d’Arabie saoudite et le Qatar Investment Authority.

Bien que sa présence aux côtés de Donald Trump lors de la tournée au Moyen-Orient n’ait jamais été officiellement annoncée, Elon Musk a activement œuvré en coulisses pour faire avancer ses propres intérêts commerciaux et tenter de court-circuiter ceux de ses concurrents.
Selon le Wall Street Journal, Elon Musk a tenté d’intervenir dans un accord de 500 milliards de dollars entre OpenAI et la société émiratie G42, destiné à bâtir des centres de données en IA à Abou Dhabi. Il aurait fait pression pour inclure xAI, sans succès, un revers majeur pour le milliardaire.

Dans un tournant plus positif pour Elon Musk durant son déplacement aux côtés de Trump, son service Internet par satellite Starlink aurait obtenu l’autorisation d’opérer en Arabie saoudite, renforçant ainsi sa position stratégique au sein du marché technologique du Golfe.
Musk a mis à profit ce voyage pour participer au Forum d’investissement saoudo-américain à Riyad, où il a annoncé son ambition de déployer les robotaxis de Tesla en Arabie saoudite et y a dévoilé les robots humanoïdes Optimus.

En s’associant discrètement à la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient, Elon Musk a su exploiter un contexte diplomatique favorable pour faire progresser ses intérêts. Malgré quelques revers, il a obtenu des résultats tangibles, comme le feu vert pour Starlink en Arabie saoudite et une exposition renforcée pour Tesla.