
Le retour de Jimmy Kimmel sur les ondes avec son émission de fin de soirée a enregistré des taux d’audience record, avec l’épisode régulier le plus performant depuis plus d’une décennie.
Jimmy Kimmel’s return to late-night television after a brief suspension drew 6.26 million total viewers, according to preliminary Nielsen ratings, marking the show’s highest-performing regularly scheduled episode in over a decade.
Ce retour fait suite à la décision d’ABC de retirer l’émission après les réactions négatives de l’administration Trump aux commentaires de Kimmel critiquant Donald Trump et la réaction des dirigeants républicains à la mort de Charlie Kirk.

Selon NBC, l’épisode de Jimmy Kimmel Live! a attiré 6,26 millions de téléspectateurs au total, d’après les premières estimations de Nielsen, ce qui en fait l’épisode régulier le plus performant de l’émission depuis plus de dix ans.
Ce résultat est d’autant plus remarquable que l’émission n’a pas été diffusée sur près d’un quart des chaînes de télévision américaines, car deux grands propriétaires de chaînes affiliées à ABC, Nexstar et Sinclair, ont refusé de la diffuser malgré la décision de Disney d’approuver le retour de Kimmel à l’antenne.

L’épisode de YouTube intitulé « Jimmy Kimmel est de retour » a remporté un franc succès, avec 20 millions de vues en 24 heures.
Tu n’arrives pas à croire qu’ils m’ont rendu mon travail? Je n’arrive pas à croire qu’on t’ait rendu ton travail!
-Jimmy Kimmel
L’emportement, la colère et les menaces de Trump
Donald Trump s’est déchaîné sur Truth Social après le retour de Jimmy Kimmel à la télévision, lançant une tirade furieuse à la fois contre l’humoriste et contre ABC.
Il a accusé la chaîne d’avoir fait une « grosse erreur », s’est moqué de Kimmel en le qualifiant de sans talent et a qualifié son émission de « poubelle démocrate ».

Trump est allé plus loin en brandissant la menace d’une action en justice, se vantant d’avoir déjà conclu un accord de 16 millions de dollars avec ABC et laissant entendre qu’un autre procès pourrait être « encore plus lucratif ».
Kimmel répond lors de sa deuxième soirée
Jimmy Kimmel a profité de sa deuxième soirée de retour à l’antenne pour répondre aux attaques du président.
Loin de se laisser intimider, Kimmel a rappelé à Trump, qui lui avait dit de « pourrir dans ses mauvaises audiences », que les chiffres des sondages du président n’étaient guère meilleurs, plaisantant sur le fait qu’il était le bienvenu dans le « club des mauvaises audiences ».

En réponse au message de Trump sur Truth Social qui disait: « Je ne peux pas croire que ABC Fake News ait redonné son travail à Jimmy Kimmel », Kimmel a répliqué:
« Tu n’arrives pas à croire qu’ils m’ont rendu mon travail? Je n’arrive pas à croire qu’on t’ait rendu ton travail! »
Un premier monologue émouvant
Jimmy Kimmel a repris son émission de fin de soirée cette semaine après avoir été brièvement contraint de quitter l’antenne, une décision qui, selon lui, a été prise sous la pression de l’administration Trump. Son monologue de retour a mêlé émotion et résilience, accusant le président d’essayer de le faire taire, avertissant qu’une telle intimidation menaçait non seulement ABC, mais aussi le droit constitutionnel à la liberté d’expression et le rôle d’une presse libre dans une démocratie.
Il a qualifié cette tentative d’ »anti-américaine ».

Kimmel a aussi décrit la vague de solidarité qu’il a reçue dans les jours qui ont suivi sa suspension, notant que le soutien ne venait pas seulement des téléspectateurs, mais aussi de ses collègues animateurs de fin de soirée aux États-Unis et à l’étranger, ainsi que de voix inattendues de la droite politique. Tout en soulignant ses désaccords profonds avec des personnalités telles que Ben Shapiro, Candace Owens et Ted Cruz, il les a remerciés d’avoir défendu son droit de s’exprimer librement.
« Le gouvernement ne peut pas être autorisé à contrôler ce que nous disons ou ne disons pas à la télévision », a-t-il déclaré.
L’animateur a également abordé la controverse qui a déclenché sa révocation. Il a insisté sur le fait qu’il n’avait jamais eu l’intention de tourner en dérision l’assassinat de Charlie Kirk, rappelant qu’il avait immédiatement présenté ses condoléances à la famille de ce dernier.
Sa critique, a-t-il dit, ne visait pas la victime ou un groupe politique, mais le climat de violence en général.
« Il s’agissait d’une personne malade qui pensait que la violence était une solution, et ce n’est pas le cas… jamais », a déclaré Kimmel avec fermeté.

Kimmel a accusé l’administration Trump, notamment le directeur de la FCC Brendan Carr, de menacer les radiodiffuseurs et de pousser à la censure, des tactiques qu’il a comparées à une intimidation de type mafieux. Il a souligné l’ironie du fait que les républicains qui ont autrefois défendu la liberté d’expression appellent maintenant à faire taire les animateurs de fin de soirée. Il a également prévenu que l’approche de l’administration ne se limitait pas aux émissions humoristiques, soulignant les nouvelles règles du Pentagone qui interdisent aux journalistes de publier sans l’approbation du gouvernement.
Tout en remerciant Disney d’avoir finalement autorisé le retour de son émission, M. Kimmel a reconnu que l’entreprise courait un risque politique en défiant les exigences de M. Trump.
Il a même plaisanté sur la condition supposée de son retour… être invité à lire des instructions sur la manière de se réabonner à Disney+ et Hulu!
Un clin d’œil à la vague d’annulations qui avait suivi sa suspension, bien sûr.

Kimmel a terminé sa première émission de retour sur une note personnelle, en félicitant Erika Kirk, la veuve de Charlie Kirk, pour son acte de pardon envers l’assassin de son mari. Il l’a qualifié d’ »acte de grâce désintéressé » et a rappelé aux téléspectateurs qu’en fin de compte, c’est l’humanité qui compte vraiment.
As I was saying…
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