
L’université paie l’administration Trump pour récupérer ses financements.
Un accord controversé

L’Université Columbia a accepté de payer 220 millions de dollars au gouvernement fédéral dans le cadre d’un accord controversé avec l’administration Trump.
Ses financements fédéraux

Cette décision de la part de l’université a pour but de clore les accusations de l’administration Trump concernant des violations des droits civiques, en particulier à l’encontre d’étudiants et de membres du personnel juifs, tout en permettant à Columbia de récupérer environ 1,6 milliard de dollars de financements fédéraux qui avaient été gelés.
Aucune faute

L’université ne reconnaît toutefois aucune faute dans cet accord, conclu sous la pression de plusieurs agences fédérales.
Une capitulation

De nombreux critiques y voient une capitulation face à l’administration Trump, estimant que ces accusations visent avant tout à réprimer les mouvements pro‑Palestine sur les campus, une priorité affichée par le gouvernement dès son retour au pouvoir en janvier 2025.
Harvard

Tandis que Columbia a choisi de conclure un accord pour récupérer rapidement ses financements, Harvard, visée par des accusations similaires, a préféré affronter l’administration Trump en justice, refusant de se plier aux mêmes exigences malgré le gel de plus de 2 milliards de dollars de fonds fédéraux.
Au gouvernement fédéral

Sur les 220 millions de dollars versés par Columbia, 200 millions iront au gouvernement fédéral dans le cadre d’un règlement civil, et environ 21 millions seront destinés à indemniser des étudiants et employés juifs ayant déposé des plaintes pour discrimination.
Cette pression politique

Face aux mêmes accusations, Columbia a choisi l’accord, Harvard la confrontation, deux approches opposées qui illustrent jusqu’où les universités sont prêtes à aller pour défendre leur autonomie face à cette pression politique.