
Lors d’une récente déclaration, Donald Trump a affirmé qu’il ne plaisantait pas lorsqu’il évoquait la possibilité de un troisième mandat. Il affirme même que «beaucoup de gens» lui demandent de le faire, sans préciser qui, toutefois.
Un troisième mandat pourtant illégal selon la Constitution

Selon Trump, «beaucoup de gens» lui demandent de poursuivre sa présidence avec un troisième mandat, affirmant qu’il n’est «pas en train de rigoler» au sujet de cette idée.
Contourner la limite

Trump a suggéré lors d’une entrevue avec NBC qu’il pourrait y avoir des «méthodes» pour contourner la limite des deux mandats imposée par la Constitution américaine.
Des principes constitutionnels

Ses commentaires ont créé une onde de choc, car la possibilité d’un troisième mandat semble aller à l’encontre des principes constitutionnels en place depuis des décennies.
Le 22e Amendement

Le 22e Amendement a été créé pour éviter une concentration excessive de pouvoir entre les mains d’un seul président. Toute tentative de Trump de demander un troisième mandat violerait cette règle fondamentale inscrite dans la Constitution, bien que Trump affirme, sans preuve, recevoir un large soutien pour cette idée.
Des «circonstances exceptionnelles»

Certains partisans de Trump estiment que des «circonstances exceptionnelles» pourraient lui permettre de contourner cette limite. Ils évoquent des options juridiques ou des interprétations plus flexibles du 22e Amendement, bien qu’aucune action concrète n’ait été entreprise pour modifier la Constitution, du moins pour l’instant.
Un processus complexe

Toute tentative de changer la Constitution pour permettre à un président de servir plus de deux mandats serait un processus complexe.
Une procédure rarement utilisée

Cela nécessiterait soit une proposition du Congrès, soit une convocation d’une convention constitutionnelle, une procédure rarement utilisée dans l’histoire des États-Unis.
Deux tiers au Congrès

Le processus de modification de la Constitution est rigide et difficile. Il faut une majorité des deux tiers au Congrès ou une convention constitutionnelle pour amorcer une modification.
Trois quarts des États

Ensuite, cette modification doit être ratifiée par le trois quarts des États, un obstacle majeur pour toute tentative de prolongation de mandat.
La possibilité

L’entourage de Trump qui évoque la possibilité de modifier la Constitution se heurte toutefois à une forte résistance. La plupart des juristes et politiciens estiment qu’une telle démarche est non seulement improbable, mais aussi dangereuse pour la stabilité politique et institutionnelle du pays.
Distraction médiatique ou folie politique?

Plusieurs analystes estiment cependant qu’il ne s’agit que de la poudre aux yeux, une distraction médiatique pour détourner des récents échecs de l’administration Trump, notamment le Signal Gate, la guerre commerciale et les coupures dans des départements clés pour la population, notamment en santé et services sociaux. D’autres rappellent que plusieurs folies politiques de Donald Trump se sont bien matérialisées, pointant notamment vers le 6 janvier 2021 ou le refus de concéder l’élection de 2020, comme l’exemple d’un homme qui a une tendance évidente vers l’autoritarisme.