Donald Trump pourrait bien s’exposer à de sérieuses sanctions s’il violait l’interdiction qui lui a été imposée ce lundi, lors du procès fédéral pour ses tentatives présumées d’annuler les résultats de l’élection de 2020, et ce, après que la juge dans le dossier ait rendu sa décision d’imposer une interdiction de faire quelconque commentaire public visant les procureurs, le personnel du tribunal, ainsi que les témoins.
JUST IN: A federal judge issued a limited gag order in the case over Donald Trump’s alleged attempt to subvert the 2020 presidential election https://t.co/CzSoXKdNtv
— CNN (@CNN) October 16, 2023
Trump est maintenant très limité dans ce qu’il peut dire à propos des poursuites fédérales engagées par le conseiller spécial Jack Smith.
«Sa candidature à la présidentielle ne lui donne pas carte blanche pour vilipender les fonctionnaires qui font simplement leur travail», a expliqué la juge Tanya Chutkan lorsqu’elle a rendu sa décision.
Trump n’a plus le droit de harceler ou de menacer certaines personnes, en raison des restrictions qui lui ont été imposées ce matin, y compris le personnel du conseil spécial Jack Smith, les membres du personnel du tribunal et les nombreux témoins:
«M. Trump est un accusé criminel. Il fait face à quatre accusations criminelles. Il est sous la surveillance du système de justice pénale et il doit respecter ses conditions de mise en liberté.»
La juge Chutkan a donné ainsi un sérieux avertissement à Trump et ses avocats: «La politique s’arrête à cette porte du tribunal.»