Trump a affirmé vouloir y enfermer «les pires criminels immigrés illégaux menaçant le peuple américain».
Un vaste camp de détention
Le président Donald Trump a ordonné au Département de la Défense et au Département de la Sécurité intérieure de transformer la base navale de Guantánamo Bay, Cuba, en un immense centre de détention destiné à incarcérer 30 000 migrants.
Sa politique d’immigration
Cette décision, d’une radicalité inédite, s’inscrit dans sa politique d’immigration répressive et controversée.
Les pires criminels
Sans fournir de détails sur les modalités de détention, Trump a affirmé vouloir y enfermer «les pires criminels immigrés illégaux menaçant le peuple américain».
Symbolique et controversé
Guantánamo est un site militaire hautement symbolique et controversé, ayant déjà servi à la détention de terroristes présumés et à la gestion de crises migratoires.
Flou juridique
L’idée d’y incarcérer 30 000 migrants suscite de vives réactions, en raison des risques de violations des droits humains et du flou juridique entourant le statut de ces détenus.
Sans antécédents criminels
Les groupes de défense des droits civiques dénoncent une criminalisation généralisée des migrants, jugeant cette approche dangereuse. En effet, les récents raids de l’ICE, censés cibler des criminels, interpellent également de nombreux immigrants sans antécédents criminels, soulevant des questions sur les critères d’envoi à Guantánamo.
Les controverses passées
Par ailleurs, plusieurs experts soulignent les défis logistiques et humanitaires d’une telle opération, rappelant les controverses passées du centre de détention de Guantánamo.
Les suspects de terrorisme
Depuis 2002, Guantánamo est utilisée comme prison militaire pour les suspects de terrorisme, ce depuis l’administration Bush, à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Actuellement, l’établissement compterait encore 15 détenus.
Largement critiqué
Ce centre a été largement critiqué pour ses pratiques de torture, ses détentions illimitées et ses violations des droits humains.
Barack Obama
Rapelons qu’en 2009, Barack Obama a signé un décret visant à fermer Guantánamo, dénonçant les violations des droits humains et l’absence de procès pour les détenus.
Les républicains
Cependant, le Congrès américain, dominé par les républicains, a bloqué le transfert des prisonniers vers le territoire américain, rendant la fermeture impossible malgré plusieurs tentatives.