Aller au contenu
Trump qualifie l’insurrection du 6 janvier de «jour d’amour»
Crédit: Getty Images

Lors de son intervention à Univision pour un Town Hall, Trump a été confronté par Ramiro González, un républicain de 56 ans travaillant dans le secteur de la construction et vivant à Tampa, en Floride. González a affirmé qu’il ne souhaitait plus voter pour lui depuis les événements du 6 janvier 2021 et lui a demandé de le convaincre de revoir sa décision.

Trump a plutôt choisi de qualifier les émeutes et la tentative de renversement du gouvernement de «jour d’amour», une déclaration qui a choqué de nombreux spectateurs présents au Town Hall.

Lors du Town Hall à Miami, en Floride, Ramiro González avait beaucoup à dire concernant certaines décisions de l’ancien président.

CaptureUnivision

Lors de son intervention, il a expliqué à Trump qu’il trouvait ses actions et inactions pendant l’émeute «un peu troublantes», notamment en raison du temps qu’il a mis à réagir alors que ses partisans attaquaient le Capitole.

Trump a répondu à l’homme en affirmant qu’absolument «rien n’avait été fait de mal», malgré le fait que des milliers de ses partisans avaient attaqué violemment le Capitole à Washington, D.C., ce jour-là, ce qui avait plongé le pays dans l’instabilité et créé un précédent dangereux en menaçant le transfert pacifique du pouvoir.

Getty Images

Plusieurs personnes ont perdu la vie en raison de ces attaques, y compris des partisans de Trump et des agents de la police du Capitole. Trump a plutôt affirmé que:

«Ashli Babbitt a été tuée […] personne n’a été tué».

Trump a plutôt affirmé que l’événement avait été pacifique, car ses partisans n’étaient pas armés: «Les autres avaient des armes, mais nous, nous n’en avions pas. Et quand je dis nous, je parle de ceux qui sont descendus […] Mais c’était un jour d’amour».

CaptureUnivision

Trump a tenté de se dissocier et d’excuser les milliers de ses partisans qui ont assiégé le Capitole après avoir assisté à son rassemblement intitulé «Stop the Steal» en déclarant: «Ils ne sont pas venus à cause de moi […] ils pensaient que l’élection était truquée.»

Ramiro González lui a également demandé pourquoi il devrait lui donner son vote si certaines personnes de son ancienne administration ne veulent pas le soutenir.

Getty Images

Il a mentionné que même son propre vice-président, Mike Pence, ne souhaitait pas le soutenir. Trump a réagi en évoquant les actions de Mike Pence: «Le vice-président […] je ne suis absolument pas d’accord avec ce qu’il a fait.»

Getty Images

Les réponses de Trump à ce sujet ne semblait visiblement pas avoir convaincu González de voter pour lui le 5 novembre prochain.

Plus de contenu