Donald Trump, qui se prépare actuellement à son arrivée imminente à la Maison-Blanche en janvier 2025, a désigné deux nouvelles cibles dans le cadre de sa promesse de campagne électorale d’imposer des tarifs sur les biens importés aux États-Unis via d’autres pays.
Il s’attaque désormais au Canada et au Mexique, qu’il accuse d’un même souffle d’être des passoires à migrants.
Donald Trump a fait cette annonce sur son réseau social, Truth Social, déclarant qu’il prévoit d’imposer un tarif de 25% sur les produits importés du Mexique et du Canada, présentant cette proposition comme une mesure contre la crise actuelle du fentanyl aux États-Unis.
Trump affirme que sa décision d’imposer des tarifs sur le Mexique et le Canada, les deux principaux partenaires commerciaux des États-Unis représentant près de 30 % du volume commercial du pays, est, selon lui, motivée par la nécessité de lutter contre l’immigration illégale, ainsi que contre la criminalité et les drogues traversant la frontière.
Trump affirme dans sa publication que tous les produits en provenance de ses partenaires frontaliers seront taxés en raison des «frontières ouvertes» qu’il juge «ridicules».
Il ajoute que ces tarifs resteront en place tant que les drogues, en nommant notamment le «fentanyl», ainsi que «tous les immigrants illégaux», cesseront «cette invasion de notre pays».
Rappelons que ces tarifs contreviennent à un accord entre les trois pays négocié par Trump lui-même, à savoir l’USMCA (Accord États-Unis-Mexique-Canada), qui a été renégocié pendant le premier mandat de Donald Trump et est entré en vigueur en juillet 2020.
Parmi les biens échangés commercialement entre les États-Unis, le Canada et le Mexique dans le cadre de cet accord, plusieurs secteurs importants seront touchés par les décisions de Trump, notamment les produits laitiers, les produits en papier, les matériaux de construction en bois et l’industrie de la fabrication de véhicules.