
Malgré une demande de 10 ans de la Couronne, le juge lui a accordé une peine clémente.
Son rôle

Pat King, l’une des figures marquantes du «convoi de la liberté», a été condamné à 12 mois de prison pour son rôle dans les événements de 2022.
Sa détention préventive

Le juge a suivi la recommandation de la défense en lui accordant un crédit de neuf mois pour sa détention préventive, le contraignant à purger les trois mois restants en détention à domicile.
10 ans de prison

La Couronne, de son côté, réclamait une peine bien plus sévère, allant jusqu’à 10 ans de prison.
Plusieurs chefs d’accusation

King avait été reconnu coupable en novembre 2024 de plusieurs chefs d’accusation, notamment méfait, incitation à commettre un méfait, entrave à la police et désobéissance à une ordonnance du tribunal.
La vie des résidents

Le tribunal a établi qu’il avait joué un rôle clé dans la coordination des klaxonnements massifs des camionneurs à Ottawa, perturbant gravement la vie des résidents du centre-ville.
Sa libération conditionnelle

King avait déjà passé cinq mois en détention avant sa libération conditionnelle, mais avait été réincarcéré pour avoir violé une interdiction judiciaire en utilisant les réseaux sociaux.
Le centre-ville d’Ottawa

Entre janvier et février 2022, des milliers de manifestants avaient occupé le centre-ville d’Ottawa, protestant contre les mesures sanitaires imposées durant la pandémie de COVID-19.
Loi sur les mesures d’urgence

Face à l’ampleur du blocage, le premier ministre Justin Trudeau avait invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, une première depuis la crise d’Octobre 1970, afin de disperser les manifestants et rétablir l’ordre.
Des répercussions économiques

Les manifestations ont également eu des répercussions économiques majeures, perturbant les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis, notamment par le blocage de passages frontaliers stratégiques.
D'autres figures importantes

En plus de Pat King, d’autres figures importantes du convoi de la liberté ont été accusées, notamment Tamara Lich et Chris Barber, poursuivis pour méfait, intimidation et incitation à enfreindre la loi.
Un précédent juridique

Le verdict concernant Lich et Barber, organisateurs du «convoi de la liberté», est attendu le 12 mars 2025, et pourrait établir un précédent juridique important sur les limites des manifestations au Canada.