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McDonald’s quitte définitivement la Russie

McDonald’s vient d’annoncer son intention de quitter définitivement la Russie. Plus de 30 ans après l’ouverture du premier restaurant de la chaîne, la marque met en vente ses 850 points de vente.

Depuis le mois de mars dernier, les restaurants McDonald’s de Russie avaient fermé leurs portes à la suite de l’invasion militaire de la Russie en Ukraine.

Le géant de la restauration rapide a déclaré avoir pris cette décision en raison de la «crise humanitaire» et de «l’environnement opérationnel imprévisible» causés par la guerre.

Le premier restaurant McDonald’s en Russie a ouvert ses portes à Moscou en 1990 pavant la voie à l’arrivée d’autres marques occidentales en URSS. Un an plus tard, l’Union soviétique s’effondrait et la Russie ouvrait son économie aux entreprises occidentales.

Plus de trois décennies plus tard, de nombreuses bannières occidentales ont quitté la Russie dans la foulée de sanctions économique mises en place par les Occidentaux contre le régime de Vladimir Poutine.

«Il s’agit d’une question complexe, sans précédent et aux conséquences profondes», a déclaré le directeur général de McDonald’s, Chris Kempczinski, dans un message adressé au personnel et aux fournisseurs.

«Il est impossible d’ignorer la crise humanitaire provoquée par la guerre en Ukraine. Et il est impossible d’imaginer que les Arches d’or représentent le même espoir et la même promesse qui nous ont poussés à entrer sur le marché russe il y a 32 ans.»

L’année dernière, la Russie et l’Ukraine ont représenté environ 9 % des ventes mondiales de McDonald’s. Les 108 restaurants de la chaîne en Ukraine restent fermés en raison du conflit, mais la société continue de verser l’intégralité des salaires à tous ses employés sur place.

Des centaines de marques internationales, dont Starbucks, Coca Cola, Levi’s et Apple, ont quitté la Russie ou y ont suspendu leurs ventes depuis l’invasion de l’Ukraine en février. La Russie a menacé de nationaliser les entreprises occidentales qui quittaient le pays.

La première société qui a vu ses activités être reprises par l’État russe est celle du constructeur automobile français Renault. Moscou a déclaré que les actifs russes de Renault étaient désormais propriété de l’État.

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