Ntando Sogoni, un employé de 35 ans à bord du Norwegian Encore, a utilisé des ciseaux médicaux pour agresser une femme de 75 ans et deux agents de sécurité le 6 mai dernier. L’incident troublant s’est produit alors que le navire, parti de Seattle, se trouvait à l’ouest de l’île de Vancouver.
Cruise Ship Worker Accused of Stabbing 3 People with Scissors on Voyage to Alaska https://t.co/4oTe6YB8oe
— People (@people) May 8, 2024
En raison de son comportement alarmant et suite à une série d’événements troublants, Sogoni avait été conduit au centre médical du navire par l’équipe de sécurité. Ce dernier aurait tenté de mettre à l’eau un canot de sauvetage pendant que le navire se trouvait juste à l’ouest de l’île de Vancouver, toujours en route vers l’Alaska.
Selon une déclaration du FBI, la situation s’est aggravée lorsque Sogoni s’est mis en colère et a tenté de quitter le centre médical. Il s’en serait pris physiquement à une infirmière et à un garde, dans le chaos qui a suivi. En complète perte de contrôle, il aurait vicieusement poursuivi ses attaques en entrant dans une deuxième salle d’examen, où une femme de 75 ans recevait des soins.
La femme âgée aurait été attaquée à coups de ciseaux médicaux, au bras, au visage et à la main. Deux agents de sécurité, qui ont tenté de maîtriser l’agresseur, ont également été poignardés, notamment à l’épaule et dans le dos. L’homme a ensuite été maîtrisé et arrêté à bord du navire.
Heureusement, aucune blessure subie par les victimes n’a été mortelle, malgré la gravité de l’agression. Le FBI a procédé à l’arrestation officielle de l’homme lorsque le navire est arrivé à Juneau, en Alaska. Il a ensuite été accusé de trois chefs d’agression avec une arme mortelle.
A South African man was arrested by @FBIAnchorage today on criminal charges after disembarking a cruise ship in Juneau for allegedly stabbing multiple people with medical scissors while aboard the ship. @USCG https://t.co/M5HqfoDcT0 pic.twitter.com/a9tdot5ddg
— U.S. Attorney Alaska (@USAO_AK) May 8, 2024
Les motivations de ses actes restent inconnues pour l’instant. Sogoni risque une peine sévère, pouvant atteindre dix ans de prison pour chaque chef d’accusation.