
Mike Johnson, un républicain représentant la Louisiane et le président de la Chambre, est revenu sur sa déclaration audacieuse affirmant que Donald Trump figurait dans les dossiers Epstein parce qu’il aurait été un «informateur pour le FBI» dans l’affaire.
House Speaker Mike Johnson (R-Louisiana) backed off his claim that President Trump was an FBI informant in the case of sex offender Jeffrey Epstein.
— The Washington Post (@washingtonpost.com) 2025-09-07T21:30:04.616129946Z
Alors qu’il se trouvait devant les médias au Capitole, Mike Johnson a affirmé que Donald Trump aurait été «un informateur du FBI pour tenter de faire tomber [Epstein]», laissant entendre par ses propositions que Trump avait coopéré avec le FBI, prenant un rôle actif dans l’enquête contre Epstein.
Ces déclarations relayaient certaines théories du complot sur le passé de Trump avec Epstein, en particulier autour de la période où ils se sont éloignés. Selon ces théories, Trump serait resté proche d’Epstein afin de recueillir des informations dans le but de le faire tomber.

Quelques jours plus tard, un mémo du bureau de Johnson est venu rectifier ses propos, niant qu’il ait affirmé que Trump était un informateur du FBI.
Le document précisait que le Speaker of the House ne faisait en réalité que reprendre les paroles de l’avocat des victimes, Brad Edwards, selon lesquelles Trump avait été le seul, il y a plus de dix ans, à accepter d’aider les procureurs contre Epstein.

Cette confusion ne fait qu’accentuer les interrogations sur les raisons pour lesquelles Trump et son administration s’opposent soudainement à la divulgation de tous les dossiers liés à Jeffrey Epstein, alors qu’ils ont passé des années à faire campagne auprès de leurs partisans pour la publication des Epstein files.