
James Harrison, surnommé «l’homme au bras d’or», a consacré sa vie à faire des dons de sang. Grâce à son plasma, qui contenait un anticorps très rare, il a permis de sauver 2,4 millions de bébés australiens.
Décédé à l’âge de 88 ans

Cet homme australien est mort à l’âge de 88 ans le 27 février dernier, a annoncé la Croix-Rouge australienne. «James était connu internationalement pour avoir sauvé la vie de plus de 2 millions de bébés en faisant don de son plasma plus de 1100 fois avec générosité», a déclaré l’organisme dans un communiqué.
1173 dons de sang

Pendant plus de 60 ans, James Harrison a offert exactement 1173 dons de sang. Cela équivaut à environ un dong de sang toutes les deux semaines.
Porteur de l’anticorps rare anti-D

Il était porteur de l’anticorps rare anti-D. Cette substance permet de fabriquer le seul traitement préventif à la maladie hémolytique du nouveau-né.
La maladie hémolytique du nouveau-né

Cette maladie affecte les femmes enceintes dont le sang est incompatible avec celui de leur enfant à naître. L’injection d’anti-D empêche le système immunitaire de la mère d’attaquer les globules rouges de son fœtus.
Dangereux à l’accouchement ou lors d'une grossesse

Si la condition n’est pas traitée, la mère fabrique des anticorps qui restent dans son organisme et qui peuvent s’avérer très dangereux au moment de l’accouchement ou lors d’une prochaine grossesse.
17% des femmes enceintes en Australie

Près de 17% des femmes enceintes en Australie sont touchées par cette maladie. Cela incluait d’ailleurs la fille de James, qui a bénéficié de sa contribution pendant ses grossesses.
Le lien de James avec les dons de sang

Le lien fort de James avec le don de sang a commencé lorsqu’il avait 14 ans. À cette époque, des transfusions sanguines lui ont sauvé la vie alors qu’il était aux prises d’une lourde opération thoracique, rapporte la Croix-Rouge australienne.
Donneur à 18 ans

En honneur à cette expérience, James est devenu donneur de sang à ses 18 ans. Or, ce n’est qu’une décennie plus tard que les médecins découvrent la composante rare de son sang.
Heureux de sauver des vies

Ce dernier s’estimait heureux de sauver des vies. «Certains disent: Vous êtes un héros, mais je vais juste dans une pièce donner mon plasma, en toute sécurité. Puis, le personnel me donne une tasse de café, quelque chose à grignoter… et je reprends ma vie sans problème! Ce n’est pas difficile», a-t-il déclaré sur la chaîne ABC News.
Le projet «James in Jar»

Son sang est étudié depuis plusieurs années en Australie afin de parvenir à recréer en laboratoire le fameux anti-D. Ce projet est nommé «James in Jar», en hommage au défunt.