
Quelques heures après que le président Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont présenté au monde un nouvel accord de cessez-le-feu
Un nouveau cessez-le-feu

Quelques heures à peine après que le président Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont présenté au monde un nouvel accord de cessez-le-feu comme une voie vers la paix, les forces israéliennes ont abattu neuf Palestiniens à Gaza.
Diplomatie

L’incident jette une ombre sur ce qui avait été annoncé comme un tournant dans le conflit, soulignant comment la violence perdure même sous la bannière de la diplomatie, alors que Netanyahu prévient que « tout l’enfer va se déchaîner », des mots précédemment utilisés par le président des États-Unis dans le même conflit.
Conditionnel

Selon CBS News, Netanyahou a averti le Hamas que « s’il ne désarme pas, l’enfer se déchaînera »
Le cessez-le-feu, a déclaré Netanyahou, serait conditionnel.
Israël commencerait un retrait progressif de certaines parties de Gaza, tout en gardant des troupes stationnées dans des zones tampons désignées pour contrer toute « menace terroriste résurgente ».
Un regain de violence sur le terrain

Mais cet avertissement a rapidement été suivi d’un regain de violence sur le terrain. Dans les jours qui ont suivi, plusieurs Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens dans la ville de Gaza et ses environs. Des sources médicales, notamment le personnel de l’hôpital al-Ahli, ont fait état de plusieurs décès causés par des tirs à balles réelles. L’armée israélienne a déclaré que certaines des personnes visées « s’approchaient d’une zone interdite » et étaient considérées comme « suspectes ».
Le cessez-le-feu

Pourtant, l’incident s’est produit à l’intérieur des limites du cessez-le-feu, dans ce qui aurait dû être une zone de calme. La frontière entre la paix et le conflit semble désormais dangereusement floue et, pour certains, mortelle.
Zones non définies

Dans le cadre actuel, les troupes israéliennes doivent rester positionnées le long de ce que l’on appelle les « lignes jaunes », des zones non définies qu’Israël seul désigne comme vitales pour sa sécurité nationale. Ces zones ne sont pas clairement délimitées sur le terrain et ne font l’objet d’aucune surveillance ou vérification par une tierce partie.
Renouvellement de l'action militaire

L’insistance de Netanyahou sur le désarmement total du Hamas a été accueillie avec scepticisme, tant à Gaza qu’au niveau international.
En pratique, l’accord de cessez-le-feu fonctionne non seulement comme une feuille de route pour la paix, mais aussi comme un prétexte potentiel pour une nouvelle action militaire, et les récentes tueries pourraient bien en marquer la première phase.
Rapidement et violemment

Lors d’une rencontre à la Maison Blanche avec le président argentin Javier Milei, Donald Trump a réaffirmé que le Hamas devait soit se désarmer volontairement, soit être désarmé de force selon les termes du cessez-le-feu qu’il a négocié : « Cela se fera rapidement et peut-être violemment. Mais ils désarmeront », a prévenu M. Trump.