
Intercepter des drones et des projectiles

Les États-Unis renforcent leur présence militaire au Moyen-Orient, alors que la guerre entre Israël et l’Iran s’intensifie. L’armée américaine a déployé de nouveaux avions de chasse et a prolongé le stationnement d’autres appareils. De l’aveu même du président Trump, les États-Unis sont désormais pleinement impliqués dans le conflit. Les avions concernés incluent des chasseurs F-16, F-22 et F-35 a indiqué un responsable de l’armée américaine au média L’Orient Le Jour. Ces déploiements serviraient notamment à intercepter des drones et des projectiles, ont confirmé deux autres sources.
Une confirmation du secrétaire américain à la Défense

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a confirmé lundi sur X que des «capacités supplémentaires» avaient été déployées afin de «renforcer la posture défensive américaine dans la région».
Donald Trump quitte prématurément le G7

Pendant ce temps, Donald Trump quittait prématurément le sommet du G7 au Canada, en raison de l’intensification du conflit israélo-iranien. Le président américain a affirmé que ce n’était pas «afin de travailler sur un « cessez-le-feu » entre Israël et l’Iran», contrairement à ce que son homologue français, Emmanuel Macron, avait déclaré.
«Une fin, une vraie fin»

«Je ne suis pas vraiment d’humeur à négocier. Nous avons mieux à faire qu’un cessez-le-feu», a-t-il affirmé à la presse. Pour répondre à ce qu’il entendait par «mieux», le président américain a ajouté: «Une fin, une vraie fin. Abandonner complètement – c’est bien aussi».
Un assassinat ciblé du guide suprême iranien?

Dans une interview à ABC News, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui aussi évoqué «une fin de conflit» et ce, avec la possibilité d’un assassinat ciblé du guide suprême iranien, Ali Khamenei. Trump a par la suite précisé qu’il n’entendait pas éliminer le leader suprême de l’Iran… pour le moment.
Évacuer Téhéran

M. Trump a également déclaré sur Truth Social que «tout le monde devrait immédiatement évacuer Téhéran».
Un avertissement du ministre israélien de la Défense

Ce propos coïncide avec les déclarations du ministre israélien de la Défense, Israël Katz, qui a exhorté les habitants de Téhéran à fuir immédiatement la capitale. Ce dernier a également averti la population de frappes imminentes visant les infrastructures nucléaires iraniennes, notamment le site souterrain de Fordo.
Chercher refuge vers le nord de l’Iran

Les Téhéranais sont en plein exode, cherchant principalement refuge vers le nord de l’Iran, notamment dans la région de la mer Caspienne. Des embouteillages bloquent les principales voies de sortie de la capitale.
Le plus ancien porte-avions américain

Le plus ancien porte-avions américain, l’USS Nimitz, a été détourné de la mer de Chine méridionale vers le Moyen-Orient. Il y a donc maintenant deux porte-avions américains dans la région.
Une trentaine d’avions ravitailleurs

Une trentaine d’avions ravitailleurs ont également été expédié des États-Unis vers le Moyen-Orient.
Des avions ravitailleurs en position stratégique

Selon Euronews, d’autres avions ravitailleurs sont également en position stratégique à Ramstein (Allemagne), Aviano (Italie) et Chania-Souda (Crète), renforçant les capacités logistiques de l’aviation américaine dans la région.
Des «destroyers» se rapprochent d’Israël

Selon Politico, le Pentagone a ordonné la semaine dernière à deux «destroyers» présents en Méditerranée de se rapprocher d’Israël afin d’aider à protéger les actifs américains dans la région. Israël a également utilisé des systèmes de défense aérienne américains pour intercepter des drones et missiles iraniens visant ses infrastructures civiles.
L'inquiétude de la cheffe de la diplomatie de l’UE

La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a exprimé de vives inquiétudes par rapport à un renforcement de l’implication des États-Unis dans le conflit. «Cela entraînera certainement la région dans un conflit plus large. Et cela n’est dans l’intérêt de personne», a-t-elle souligné lors d’une vidéoconférence d’urgence avec les ministres des Affaires étrangères des 27 États membres.