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Des touristes, dont un canadien, s’envolent vers la station spatiale

La société SpaceX va envoyer ce vendredi (8 avril) quatre voyageurs de l’espace, dont un Canadien, pour un séjour de 10 jours à la station spatiale internationale (ISS).

C’est autour de 11h15 que la mission AX-1 s’envolera du Centre spatial Kennedy en Floride avec à son bord Michael Lopez-Alegría, un commandant et ancien astronaute de la NASA qui a déjà séjourné à quatre reprises dans l’espace. Il sera accompagné de trois touristes, le Canadien Mark Pathy – résident de Mavrik Corp. et président du conseil de Stingray Group, et les hommes d’affaires israélien Eytan Stibbe et américain Larry Connor.

Ce n’est pas la première fois que des touristes se rendent sur ISS. En 2009, le patron à l’époque du Cirque du Soleil Guy Laliberté avait fait un tel voyage. Mais à l’époque, ce sont les Russes qui avaient transporté le voyageur à bord d’une fusée Soyouz. Cette fois, l’entreprise est totalement américaine.

Un tel voyage à bord d’une fusée Falcon de SpaceX et d’ISS n’est pas donné à tous. Il en couterait 50 millions de dollars (US) à chaque voyageur pour réserver son siège.

Ce tarif peut sembler et est exorbitant, mais il faut comprendre les coûts reliés à un tel voyage pour comprendre la facture salée qui l’accompagne. La NASA explique qu’il en coute 2000 $ par jour par personne pour la nourriture. À cela, il faut ajouter les coûts de transport en ravitaillement qui s’élèvent entre 88 000 et 164 000 $ par jour par personne. La NASA ajoute 5,2 millions par visiteur pour l’encadrement que les astronautes fournissent à bord de la station spatiale et les honoraires de la NASA s’élèvent de son côté à 4,8M$ (US). Le reste de la facture est séparé en profits pour les organisateurs du voyage.

Ce voyage marque le second voyage touristique de SpaceX dans l’espace. La première fois, en septembre dernier, les voyageurs ne s’étaient pas rendus sur ISS. Ils avaient plutôt poursuivi leur voyage au-delà de la station spatiale, à 575 km de la Terre.

Il n’y a qu’à la Station spatiale internationale que vous pouvez voir ce phénomène. 

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