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La violence conjugale n’est pas un crime, selon Trump
Crédit Getty Images

Donald Trump, prenant la parole lundi devant la Religious Liberty Commission, a tenu des propos pour le moins étranges et choquants au sujet de la récente baisse de la criminalité à Washington D.C., qu’il a attribuée à la présence de l’armée.

President Donald Trump downplayed domestic violence in a Monday speech as part of his White House Religious Liberty Commission — and was hit by swift condemnation.

Raw Story (@rawstory.com) 2025-09-08T17:30:29.709Z

Il a affirmé que les crimes n’étaient pas seulement en baisse de 87%, mais bien davantage, en expliquant que même les «petites bagarres avec sa femme» étaient comptés comme des crimes et l’empêchaient d’afficher un taux parfait de 100%.

Lors de son discours, Trump, cherchant à se féliciter d’avoir envoyé des troupes dans ce qu’il a décrit comme parmi «les villes les pires, les plus violentes», à Washington D.C., a affirmé que la criminalité avait chuté bien plus que les 87% officiellement rapportés, déclarant que c’est «plus que 87%».

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Trump a expliqué que les statistiques de criminalité incluaient aussi «les choses qui se passent à la maison, ils les appellent des crimes», évoquant par exemple: «Si un homme se dispute un peu avec sa femme, on dit que c’est un crime.»

Trump a continué ainsi a reléguer la violence conjugale à «des choses bien moins graves» et regretté que cela l’empêche de revendiquer une baisse de 100% de la criminalité à Washington D.C., déclarant: «Donc maintenant je ne peux pas revendiquer 100%».

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Les déclarations du président, reprises par plusieurs médias, ont rapidement suscité une vague d’indignation, alors que ce genre de minimisation de la violence conjugale s’avère non seulement dangereuse, mais aussi un sérieux pas en arrière.

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