
Alors que Justin Trudeau se retrouve en eaux troubles, regard sur celle qui a décidé de claquer la porte et tourner le dos au premier ministre à la suite de profonds désaccords. Résumé de la carrière de Chrystia Freeland en 12 moments clés!
Harvard et Oxford

Née le 2 août 1968 à Peace River, en Alberta, Chrystia Freeland a étudié à l’Université Harvard, puis à l’Université d’Oxford, rien de moins.
Journaliste

Freeland commence sa carrière comme journaliste dans les années 1990, en couvrant des sujets internationaux, notamment en Ukraine et en Russie.
Financial Times et Globe and Mail

Elle a occupé des postes de haute responsabilité dans plusieurs médias influents, notamment en tant que rédactrice en chef adjointe au Financial Times et rédactrice en chef de The Globe and Mail.
Le grand saut

En 2013, elle quitte le journalisme pour se lancer en politique avec le Parti Libéral du Canada. Elle a remporté une élection partielle pour représenter la circonscription de Toronto-Centre.
Ministre du Commerce international

En 2015, après l’arrivée au pouvoir des libéraux sous Justin Trudeau, Freeland devient ministre du Commerce international. Elle joue un rôle crucial dans la négociation du CETA, l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Elle occupera ce poste jusqu’en 2017.
Ministre des Affaires étrangères

En 2017, elle est nommée ministre des Affaires étrangères. À ce poste, elle défend fermement les intérêts canadiens lors des renégociations de l’ALENA, qui aboutiront à l’ACEUM (CUSMA).
Des positions fermes

Elle s’est démarquée pour ses positions fermes sur les droits humains et ses critiques envers des régimes comme la Russie et la Chine, contribuant à la mise en place de sanctions économiques ciblées.
La première

En août 2020, Chrystia Freeland devient la première femme de l’histoire du Canada à occuper le poste de ministre des Finances, en plein cœur de la pandémie de COVID-19.
Vice-première ministre du Canada

Elle est également nommée vice-première ministre du Canada en 2019, devenant l’une des figures politiques les plus influentes du pays et une proche alliée de Justin Trudeau.
Un rôle clé

En tant que ministre des Finances, elle a joué un rôle clé dans le plan économique post-pandémie du Canada, en mettant l’accent sur l’innovation verte, les infrastructures, et l’aide aux familles et entreprises.
Freeland claque la porte

Fin 2024, à quelques jours de Noël et à quelques heures d’une mise à jour économique, Freeland claque la porte du cabinet Trudeau, plaçant le premier ministre dans une position quasi intenable. Elle assure toutefois se représenter aux prochaines élections sous la bannière libérale.
La future cheffe?

Elle est maintenant vue par plusieurs observateurs et collègues comme une future cheffe potentielle du Parti Libéral du Canada après le départ de Justin Trudeau.